Appel à une journée de mobilisation mardi 19 mars



Communiqué de presse des organisations syndicales CGTFOFSU – Solidaires – UNEF de Côte d’Or concernant la journée d’action interprofessionnelle du 19 mars 2019. Appel à rassemblement et manifestation à 14h30 place le de Libération.

Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES et UNEF de Côte d’Or, s’inscrivent dans l’appel unitaire interprofessionnel pour faire du 19 mars prochain un temps fort de mobilisation.

Le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement, en accord avec le MEDEF, mettent en œuvre une politique ultralibérale. Celle-ci, multiplie les attaques contre les salariés, qu’ils soient du secteur privé ou du secteur public.
La situation sociale en France est marquée par l’expression diverse et multiple d’un mécontentement social grandissant, par l’aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles. Le mouvement des gilets jaunes est l’expression récente de cette profonde crise sociale.
Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouvernement n’ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux libertés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consommation courante continuent à la hausse, que la suppression de l’ISF n’est pas remise en cause, que le chômage progresse... Le « grand débat national » ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.
Pour les jeunes, les difficultés ne cessent de croitre : sélection, réforme du lycée et de la voie professionnelle, hausse des frais d’inscription des étudiant-es étranger-ères hors UE, progression de la précarité étudiante et gel des prestations sociales, ne font qu’attaquer le droit d’étudier.
En parallèle, le patronat, particulièrement celui des grands groupes, porte lui aussi une grande responsabilité dans l’exaspération sociale. C’est dans les entreprises et dans les services publics que les salarié-es sont considéré-es comme un coût et non pour ce qu’ils/elles sont : une richesse. C’est là que les conditions de travail se dégradent. C’est partout que la précarité s’aggrave...
Dans ce contexte, il s’agit de gagner l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité femmes-hommes et un véritable droit à l’éducation et à la formation. Il s’agit aussi de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Il s’agit enfin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité... C’est dans ce but que nos organisations appellent à l’élargissement et l’amplification de la mobilisation sociale.
Partout sur le territoire, nos organisations engagent un travail en ce sens via des initiatives diverses dans les entreprises, dans les services publics et en prise directe avec les salarié- es, les retraité-es, les privé-es d’emploi et la jeunesse.
Les agents de la Fonction publique et leurs missions sont au cœur des visées
régressives du pouvoir exécutif.

Après le retour du gel de la valeur du point qui entraîne des pertes de pouvoir d’achat sans précédent, la mauvaise compensation de la hausse de la CSG, le rétablissement du jour de carence injuste tant pour les salarié-e-s du privé que pour les agent-e-s public, pour ne s’en tenir à quelques exemples, voici un projet de loi dévastateur de contre réforme de la Fonction publique.
En démantelant les organismes consultatifs de la Fonction publique et en mettant en cause les mandats des représentants des personnels, en projetant un recours encore plus massif aux contractuels, synonyme de précarité accrue et d’affaiblissement de la garantie de neutralité des agents publics, en accentuant fortement les éléments individuels de rémunération ouvrant ainsi la porte à des pratiques clientélistes, ce projet de loi constitue une charge sans précédent contre le Statut Général des fonctionnaires.
Pire, en créant un arsenal de dispositions, notamment organisant la mobilité forcée, pour accompagner de nouvelles et massives suppressions d’emplois et favoriser l’abandon ou la privatisation de missions publiques, ce texte est également porteur de reculs très graves pour l’ensemble de la population aggravant encore les inégalités.Tout cela se fait à la hussarde, dans un calendrier extrêmement resserré qui ne permet pas une concertation digne de ce nom – le texte pourrait être adopté dès juin au
Parlement - et ce sans tenir compte des propositions et positions des organisations syndicales.

La coupe est plus que pleine : elle déborde !
L’heure est à la mobilisation de toutes et tous.

POUR :
▪ Une augmentation générale et immédiate des salaires, du SMIC, du point d’indice, des pensions et des minima sociaux,
▪ Des véritables créations d’emplois pérennes dans le privé et un plan de titularisation dans la fonction publique..
▪ L’abrogation des jours de carence dans le public comme dans le privé.
▪ Gagner l’égalité femmes-hommes.
▪ Un véritable droit à l’éducation et à la formation.
▪ Renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition.
▪ Le retrait du projet de loi de transformation de la fonction publique
▪ Une réforme de la fiscalité plus juste et plus redistributive
▪ Suppression des aides publiques aux entreprisse sans aucune conditionnalité
▪ Maintien et développement du service public de qualité partout sur le territoire avec les moyens suffisants pour l’exercice des missions, en réponse aux besoins des citoyens

Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES et UNEF de Côte d’Or, appellent à faire du 19 mars une journée de mobilisations (grève, manifestations, rassemblements).

Rassemblement et manifestation

Mardi 19 Mars 2019

14H30

Place de la Libération Dijon

PDF - 321.9 ko
Communiqué des syndicats de l’enseignement pour la grève du 19 mars

"Nous appelons à la grève le 19 mars 2019 et à une manifestation à 14h30 place de la Libération. Nous appelons à la tenue d’AG dans tous les établissements, pour envoyer des délégués à une Assemblée Générale en fin de manifestation"

18 mars 2019


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