Né·es ici ou venu·es d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !



Appel à un rassemblement samedi 14 décembre à 10h 30 place du Théâtre et soirée spectacle, échanges mercredi 18 décembre à partir de 18h.
Communiqué du collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants de Côte d’Or

Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin·es, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger·e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.
Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.
Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivé·es hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».
La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser... C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.
Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celles et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné·es ; des exilé·es venu·es chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé·es vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescent·es sont abandonné·es par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquant·es faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident·es de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé·es dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.
L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étranger·es » qui - selon elle - seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le dernier gouvernement a instrumentalisé cette peur de l’autre et préparé une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’État de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.
Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant·es syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé·es de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né·e ailleurs.
Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêt·es à faire retentir la puissante voix de la solidarité !

A Dijon, rassemblement samedi 14 décembre à 10h 30 place du Théâtre
Soirée spectacle, échanges mercredi 18 décembre à partir de 18h, bourse du travail 17 rue du Transvaal

Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants (ACAT Dijon ; Action Catholique Ouvrière ; AFRANE Bourgogne ; AGIR abcd 21 ; AIDES Bourgogne Franche Comté ; Amis de la Confédération Paysanne ; Amnesty International Dijon ; APF France Handicap ; ATTAC21 ; ATMF Dijon ; CFDT 21 ; CGT 21 ; Club Unesco Dijon ; CCFD-Terre Solidaire ; Cent pour un toit ; CNT 21 ; Collectif du lycée d’accueil international Le Castel ; Confédération Paysanne ; Confédération Syndicale des Familles ; Espace Autogéré des Tanneries ; Euphorbe en Illabakan ; FCPE ; FSU 21 ; LVN personnalistes et citoyens ; LDH Ligue des Droits de l’Homme ; Maison Phare ; MAN ; Mouvement de la Paix ; MRAP ; Pastorale des Migrants ; PNS Bourgogne Mali ; RESF 21 ; SAF ; SNES FSU ; SOS Refoulement ; SOS Racisme ; Solidaires ; Solidarité afghane ; Sud santé sociaux ; UJFP ; UNEF) ; la Cimade ; FRMJC ; Secours catholique, soutien asile Nord 21



Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Accueil des personnes réfugiées

Taule, CRA, assignation à résidence… l’enfermement sans fin

Alors que les centres de rétention administrative (CRA) sont progressivement devenus une continuité de la prison (en 2023 : 25 % des personnes placées en CRA sortaient de taule) l’assignation à résidence se développe de manière exponentielle pour garder les personnes aux mains de l’administration.

[Brochure] La bataille de Kenmure Street

Le matin du 13 mai 2021, deux hommes d’origine indienne vivant dans Kenmure Street à Glasgow sont enlevés et détenus dans un fourgon des services d’immigration dans la rue. Aussitôt les voisin.es encerclent le van, durant 8 heures, jusqu’à la libération des deux hommes.

Articles de la même thématique : Droit des étrangers

[Podcast] CRA, 115 propos d’hommes séquestrés

Un projet de CRA (Centre de Rétention Administrative) menace de s’implanter à Dijon, un collectif s’organise pour empêcher cela. Dans ce cadre, une soirée a eu lieu le jeudi 23 mai à la Librairie la Fleur qui pousse à l’intérieur pour échanger autour du livre CRA, 115 propos d’hommes séquestrés de Mathieu Gabard.