Le mercredi 30 septembre, les assistants d’Education du lycée Hippolyte Fontaine, surpris de ne pas voir leur salaire de septembre être versé, décident d’en informer la direction et d’appeler le centre mutualisateur des paies des AED de l’académie de Dijon situé à Chalon à la cité scolaire Nièpce.
Ils apprennent avec stupéfaction que les contrats de tous les membres de la vie scolaire d’Hyppolite Fontaine auraient été perdus au cours du mois de septembre, entraînant un certain retard dans la mise en paiement des salaires.
Comme bon nombre de salarié-es mais sans doute encore plus lorsqu’il s’agit des plus petits salaires, cette nouvelle leur est tombée comme un coup de massue car les factures ne s’arrêtent pas pour autant…
Les assistants d’éducation alertent alors les sections syndicales de l’établissement et se font confirmer par le secrétariat l’épisode des contrats perdus. Les personnels administratifs du lycée ont dû renvoyer l’ensemble des contrats courant septembre.
Malgré une intervention de la direction qui obtient la promesse de versement de 95% du salaire à la moitié de l’équipe avant le 1er octobre, le lundi 4 octobre aucun AED n’a touché le moindre centime. Il faudra attendre le lendemain pour qu’une dizaine d’entre eux touchent ce qui avaient été annoncé et encore deux jours de plus pour que les autres touchent enfin cette avance.
La modicité des salaires, la précarité des contrats, les missions pour autant exigées de ces collègues justifient que les salaires soient versés à temps, c’est non seulement une question économique, mais aussi une question de respect pour des personnels qui ont souvent le sentiment d’être méprisés.
Il semble alors indispensable que des enseignements soient tirés de cette situation afin que celle-ci ne se reproduise pas à l’avenir.
Dijon le 19 octobre 2021
Le collectif des assistants d’éducation du lycée Hippolyte Fontaine
Soutenu par les sections CGT Educ’Action et SUD Education de l’établissement
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