Suite à la restauration en novembre de la statue de Victor Hugo sur l’esplanade des Droit de l’Homme, la ville de Besançon a reçu une centaine de messages de cet ordre :
« Sombre conne wokiste. Tkt tu seras pas oubliée traitre à la France... et si t’aimes tant que ça les africains va tourner dans leurs caves sale enfant de salope... » (Tweet)
« on va t’envoyer des singes-nègre pour te violer sale zoophile ! fait attention a toi, tarée minable ecologiste ! tu fais quoi dasn la vie, sale parasite ! on va venir ! » (tweet)
La statue est l’oeuvre d’un sculpteur sénégalais, Ousmane Sow, et avait été peinte en blanc par deux idéologues racistes et xénphobes qui seront jugé le 26 décembre à Besançon.
Ces messages visaient Anne Vignot, mais la maire de Besançon n’est pas la seule à être visée par ce type d’attaques. On peut lire des choses du genre « rétablir la peine de mort pour des personnes comme Voynet qui est un déchet qui ne mérite pas de terminer sa vie dans son lit » ou encore « Il va falloir ‘loger’ et savoir faire un nœud de pendu ». Le 16 décembre dernier c’était Sarah Persil, vice-présidente EELV du Conseil Régional, qui essuyait des insultes d’élus d’extrême-droite pour avoir invité à faire des dons pour AIDES, la Cimade ou SOS Méditerranée (tweet).
Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, Marie-Guite Dufay, présidente PS du conseil régional, Dominque Voynet, secrétaire régionale d’EELV et Anne Vignot, maire EELV de Besançon dénoncent « une situation qui frappe toutes les femmes politiques sur tous les bancs ».
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