Et le moins que l’on puisse dire est que la population dijonnaise est réactive et sensible aux relents nauséabonds chariés par la venue de militant·es du groupuscule fasciste Génération Identitaire : près de 200 personnes ont répondu présent, affirmant leur rejet de ces idéologies et leur volonté d’en combattre les militants.
Le rassemblement, vers 18h30, s’est mis en branle pour déambuler dans le centre aux sons des « Siamo tutti antifascisti ! » [1], « Tout le monde déteste les fachos », ou encore « C’est pas les immigrés, c’est pas les sans-papiers, c’est l’extrême-droite qu’il faut virer », tandis que les nervis GI tweetaient de misérables photos de leurs actions : déposer des tracts contre l’immigration sur les sièges du tram...
(N’hésitez d’ailleurs pas à aller voir leur compte Twitter officiel, sur lequel vous pourrez identifier toutes les têtes des énergumènes qui, ces derniers jours, ne se montrent pas beaucoup plus de 10 minutes au même endroit...)
Après un petit tour du centre-ville, la manifestation s’est dispersée place de la République, sans avoir aperçu l’ombre d’une doudoune bleue.
Erreur que de croire qu’ils auraient simplement laissé s’exprimer cette opposition nette à leurs idées sans tenter un coup d’éclat : un jeune homme arborant un drapeau palestinien lors de la manifestation a été aggressé par quatre fafs aux abords de la place du 30 Octobre.
Aussi, nous apprenons, notamment par le maire de Chenôve (commune sur laquelle se trouve le squat de la CPAM, occupée par des migrants depuis cet été) Thierry Falconnet, que les Identitaires comptent se faire remarquer demain, samedi 2 mars, à la CPAM Occupée !
Répondons leur encore une nouvelle fois : Chenôve, comme Dijon, ne laissera jamais les racistes et les fascistes agresser, diffuser leurs idées et s’implanter ici.
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