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Sommaire
- 2009 - Des terres pour l’agriculture bio en Côte d’Or !
- 20 mars 2010 - La « semaine de l’environnement »
- 28 mars 2010 - Libérons les terres
- 2010 : Occupation, destruction, rassemblements et 1re fête
- 2011 - Construction du Pot’Col’Le, ouverture et explusion de la boucherie
- 2012 - « Sondage » et lancement du Jardin des Maraîchers
- 2013 - Consultation publique et chantier collectif
- 2014 - Manifestation et chantier
- 2015 - Menace d’expulsion de la Cyprine
- 2016 - Construction
- 2017 - Nouvelle prise de terre
- 2018 - Lancement de la phase 1 de l’écoquartier
- 2019 - Victoire sur la phase 2 !
- 2020 - Aux dernières nouvelles...
Remontons le temps grâce aux archives amassées en ligne et, pour fêter l’anniversaire du Quartier Libre des Lentillères malgré le confinement, retraçons ensemble ces 10 années de luttes et de construction....
Puisque Dijoncter n’existe que depuis avril 2018, la plupart des articles et des communiqués viennent de Brassicanigra.org, un média militant dijonnais qui a existé de 2007 à 2013. Vous pouvez explorer les archives du site ici.
2009 - Des terres pour l’agriculture bio en Côte d’Or !
En juillet, le collectif « URGENCE BIO 21 » lance une grande pétition départementale intitulée « Des terres pour l’agriculture bio en Côte d’Or ! »
Voir la publication d’origine sur dijon-ecolo
Nous, consommateurs, sommes conscients de l’impact des modes de production, de transformation et de distribution des produits alimentaires sur l’environnement et la santé.
Près de la moitié des aliments végétaux consommés en France renferment des résidus de pesticides, les sols et l’eau sont pollués, et de 20 à 30% des émissions de gaz à effet de serre sont dus à l’agriculture intensive en Europe.
L’agriculture biologique apporte une réponse concrète aux problèmes de santé publique et d’environnement. Elle offre, à un prix juste, des produits frais, de saison et dont la qualité est contrôlée à tous les niveaux.
Mais elle représente actuellement moins de 2% de la surface agricole de Côte d’Or. Il n’y a pas assez de producteurs biologiques pour répondre à la demande croissante. Par exemple, plus de 600 familles de l’agglomération dijonnaise sont en attente d’un panier bio hebdomadaire et la restauration collective souhaiterait introduire de façon régulière ces produits.
Face au manque de terres “pour” installer de nouveaux producteurs en bio – particulièrement en maraîchage, nous, signataires de la pétition, demandons aux élus et responsables agricoles de s’engager dès maintenant à œuvrerà la préservation et au maintien de terres agricoles en Côte d’Or par tout moyen (rachat, création de zone agricole protégée, etc.)
- pour l’installation de nouveaux paysans en agriculture biologique
- pour la conversion en agriculture biologique des terres agricoles, particulièrement celles situées à proximité des captages d’eau.
L’écologie est dans tous les discours… il est temps de passer aux actes !
L’alimentation saine est un droit pour tous. "La pétition est à signer en ligne à l’adresse http://www.jesigne.fr/bio21, elle sera aussi disponible sous forme papier sur le marché de Dijon et dans différents endroits en fonction des actions menées par les membres du collectif.
Le collectif à la base de cette action est constitué de : Confédération Paysanne 21, Quetigny Environnement, Bioconsom’acteur, Greenpeace Dijon, les Amis de la Conf’, ATTAC 21, les Amis de l’Eldorado, les Verts 21, Slow Food Dijon Côte d’Or, ARDEAR Bourgogne, Terre de Liens, Artisans du Monde, Association KIR, GAB 21, Nature et Progrès Côte d’Or, AMAP Bio de Plombières, Les paniers de la vallée, Plombières Environnement, Les Colporteurs, dijon-écolo, AMAP Bio Les Jardins de Virgile, AMAP Bio des Pieds Bleu, les Faucheurs Volontaires, Association Sun Festival.
Cette pétition touche l’ensemble du département, mais il faut savoir que l’agglomération dijonnaise compte de nombreux hectares de cultures (un peu moins de 22 000 ha en 2000), pour environ 1,5% de terres en agriculture biologique (les données sont un peu anciennes, mais la situation ne s’est guère améliorée).
L’agriculture péri-urbaine est possible et fondamentale, mais elle se heurte à différents problèmes. Dans l’agglomération dijonnaise il existe un rapport très intéressant à ce sujet, intitulé « Etudes et dialogues sur l’agriculture périurbaine dijonnaise ».
20 mars 2010 - La « semaine de l’environnement »
« La Semaine de l’Environnement se propose d’être un modeste porte‐voix des réflexions et expérimentations sociales et écologiques qui visent à la ré-appropriation de notre présent sans hypothéquer notre futur. »
Portée par l’association Kir du réseau GRAPPE. Le Réseau GRAPPE (GRoupement des Associations Porteuses de Projets en Environnement) rassemble un ensemble d’associations étudiantes pour promouvoir au niveau national une vision alternative et engagée de l’écologie.
Dans une approche ludique :
Balades, conférence-débat, jeux, projection de films, apéros, table ronde, ateliers, concerts,
28 mars 2010 - Libérons les terres
Appel à la manifestation
Voir la publication d’origine sur Brassicanigra
Dimanche 28 mars 2010 à 13h, place Wilson à Dijon
Pique-nique, concert, déambulation, action, interventions et débats…Pour défricher ensemble les bases d’une agriculture locale, directe, bio et s’émanciper collectivement du modèle productiviste et industriel…
Pour faire sauter le verrou de l’accès au foncier en zones rurales ou péri-urbaines. Libérons les terres !Avec la participation/intervention de :
la Confédération Paysanne 21, Terres de lien, de jeunes agriculteurs locaux, le réseau européen Reclaim The Fields, l’association Plombières environnement, l’association Kir, Espace autogéré des Tanneries, les Faucheurs volontaires 21, Food not Bombs Dijon, Groupe libertaire Dijon…Dans sa course au rendement, le modèle agricole dominant, basé sur une logique industrielle et productiviste requiert un usage massif de pétrole, de pesticides, d’engrais, d’emballages plastiques, le transport des aliments sur des milliers de kilomètres et provoque la stérilisation des sols et des cours d’eau, la désagrégation de liens sociaux dans les campagnes et l’exode rurale, l’exploitation et le maintien dans la misère de millions de sans-papier-e-s et sans-terres en Europe et dans le monde. Son développement à l’échelle mondiale n’aura fait qu’aggraver les inégalités sociales, la destruction de la biosphère et livrer le vivant, des champs jusqu’aux semences et engrais, aux tenants de l’agro-industrie mondiale et à leurs trusts.
L’agriculture industrielle est un cercle vicieux dévastateur. Des mythes progressistes aux mentalités conservatrices, du rouleau compresseur économique aux choix étatiques, son offensive est toujours féroce, même relookée « écolo ». Partout dans le monde, des millions de paysans se battent pour garder un contrôle sur leur ressources, pouvoir nourrir les leurs et ne pas finir dans des bidonvilles. En Europe, les politiques alimentaires ont presque réussi à faire disparaître totalement la « paysannerie » en faisant en sorte qu’il soit presque impossible pour les petits agriculteurs de vivre du travail de la terre et pour les jeunes de s’installer comme paysan. Elles ont rendu la plupart d’entre nous complètement dépendant-e-s, coupé-e-s de tout savoir-faire » », espaces et pratiques connectées à la production de notre alimentation.
Autour de Dijon, des maraîchers, paysans et des associations regroupant des citadins ou des ruraux, dénoncent et défient la domination de l’agriculture conventionnelle. Des initiatives variées mettent l’accent sur les divers freins institutionnels et politiques à l’installation que rencontrent notamment des projets bios orientés vers la vente directe et locale ou vers des associations. Mais l’accès au foncier demeure souvent verrouillé face à des visions en porte à faux avec l’agro-industrie et ses hypermarchés.
Chaque jour des hectares de terres dans le monde sont grignotées par le béton, et les anciennes ceintures maraîchères font sans cesse place à des zones commerciales, des parkings et des immeubles. Dijon ne transige pas à la règle : les campagnes alentours sont tenues par les gros producteurs, la ceinture maraîchère est en friche ou bitumée, et les jardins ouvriers, reflets de communautés sociales et trésors de débrouilles, tendent à disparaître, malgré les fortes demandes à ce sujet. On nous parle sans cesse d’éco-quartiers, mais au delà-du flon flon vert pour l’image et de la réalité eco-aseptisée qu’elle cache, ce que nous souhaitons (re)créer aujourd’hui ce sont des zones maraîchères au sein et en périphérie des villes. Nous voulons des terres où puissent se développer des projets agricoles pour des paysans qui souhaitent s’installer, aussi bien que des potagers qui permettent à des citadins de cultiver une partie de leur nourriture.
Les initiatives de libération de terres laissées en friche ou vouée au béton, et la mise en place de potagers collectifs sont parmi les moyens possibles pour défricher les bases d’une agriculture, locale, directe, bio… Elles questionnent les modes de productions et le cloisonnement producteurs-consommateurs. Elles permettent de briser en acte le brevetage et la commercialisation systématique du vivant, et de fertiliser les liens qui se tissent à partir d’une terre partagée, habitée et travaillée…
Parce que la nourriture est un besoin primaire, parce qu’autonomiser l’alimentation de l’agro-industrie est à la charnière de tout projet social émancipateur, parce que nous voulons mettre nos idées en pratique et relier des actions locales aux luttes globales, parce que le refus de la nourriture industrielle ne se situe pas sous plastique et hors de prix dans un rayon high tech de supermarché : libérons les terres !
Récit de la libération des terres
Divers collectifs, des citadins bêches à la main, des jardiniers en herbe ou des maraîchers en lutte ont libéré des terres.
Des explications et rendez-vous pour la suite…
Voir la publication d’origine sur Brassicanigra
Appel pratique :
Avant tout compte-rendu, un peu de pratique : le potager collectif qui s’installe sur les terres libérées cette semaine à Dijon, rue Phillipe Guignard (au rond point juste à coté du collège des Lentillères et le long de la voie ferrée) est ouvert à tous et toutes. Son maintien, son ampleur et sa dynamique ne tiennent qu’à vous. Des moments de jardinage, bêchage, défrichage et préparations de semis sont prévus tout au long de la semaine, en particulier mercredi et samedi après-midi. Ces mêmes jours a 18h auront lieu des assemblées-goûters des usager-e-s du potagers pour s’organiser ensemble sur la suite.
Contact mail, mais le mieux reste de se rencontrer sur place en bêchant ou autour d’un goûter.
Récit :
Malgré le temps très mauvais ce jour là, le nœud lunaire réputé défavorable au travail du sol, et le changement d’heure, autant de facteurs propres à décourager tout-e participant-e-s potentiel-le au pique-nique annoncé, c’est environ deux cents personnes qui se sont retrouvées vers 13h sous l’abri du kiosque de la place Wilson et autour.
Quelques interventions introductives ont d’abord eu lieu. Un représentant de l’AMAP de Plombières a souligné la demande croissante sur ce type de structure et le besoin que des terres soient laissées à disposition pour des projets paysans locaux. Un maraîcher affilié à la Confédération paysanne a rappelé les luttes menées par son syndicat à ce sujet et mentionné avec une certaine émotion qu’il y a dix ans, lui et sa compagne avaient dû partir des très bonnes parcelles qui allaient être occupées aujourd’hui à cause d’un hypothétique projet d’urbanisme et qu’elles avaient été laissées en friche depuis. Une militante de Terre de liens a parlé des initiatives d’aides collectives développée par son association pour accéder au foncier, tandis que des agriculteurs du réseau Reclaim the Fields (Réclamons les terres), venus de Mayenne, d’Ardèche ou du Morbihan ont appuyé sur la pertinence d’action de ce type en ville ou à la campagne, et au-delà, sur la nécessité de développer une nouvelle « paysannerie » pour sortir de l’impasse de l’agriculture industrielle.
Au son d’une batukada internationaliste, la manifestation a pris les allées du Parc et s’est dirigée droit au but (tenu caché), avec des brouettes pleines de petits plants et quelques dizaines de bêches, pioches, faux et fourches brandies qui lui donnait des airs de jacquerie urbaine. À l’arrivée au coin de la rue Phillipe Guignard l’ensemble des manifestant-e-s ont pénétré directement sur la première parcelle en friche de la rue, s’avançant mètres par mètres en défrichant en ligne ce champ envahi par les ronces. Au bout de quelques heures d’intense ébullition collective, grâce au ravitaillement assuré par Food not bombs et sous les rythmes véhéments de la batukada, une bonne partie du champ était déjà retourné et en voie d’être ensemencé. Les quelques policiers présents se sont contentés d’observer et de condamner, médusés.
Une première assemblée du potager a permis de se donner rendez-vous pour la suite, d’organiser la diffusion de l’information, le début des cultures et le maintien de l’occupation. Bon nombre de voisins, qui voyaient les terres et les maisons alentour se dégrader depuis des années, sont venus s’enquérir avec enthousiasme de l’action et sont repartis en promettant de repasser bêche à la main ou avec quelques prospectus pour relayer l’information dans le quartier.
Et de l’autre côté de la friche, une maison occupée depuis un mois déjà par un collectif d’habitant.e.s, « la villa », propose de servir de lieu de réunion pour s’organiser sur le potager collectif.
Les habitant.e.s (sans droit ni titre) ont retapé le toit qui a été détuilé (la mairie de dijon en est propriétaire) pour rendre cette maison inutilisable. Cela s’appelle « dévitaliser » une maison, c’est-à-dire enlever des tuiles, des fenêtres... pour que le bâtiment devienne inhabitable.
2010 : Occupation, destruction, rassemblements et 1re fête
13 avril 2010
Terres occupées, terres libérées ? - Vidéo de Dijonscope
22 mai 2010
Potager Collectif des Lentillères en fête
Vidéo du Potager collectif en fête
27 mai 2010
Contre l’expulsion de la « villa », jacquerie urbaine devant la mairie
28 mai 2010
« Un bon projet pour lequel la mairie s’engage à donner une réponse rapide. »
Vidéo du rassemblement bêche en main en soutien du jardin collectif des- Lentillères
4 juin 2010
Salade Party - Rassemblement en soutien à la Villa !
28 juin 2020
Vidéo Lentillères, plus d’infos sur la villa
9 juillet 2010
Communiqué - Jeudi 8 juillet - la Mairie de Dijon fait expulser et détruire la « Villa » autour du potager collectif des Lentillères
Vidéo de l’expulsion / destruction de la « villa »
30 septembre 2010
Programme automne-hiver des activités du Potager Collectif des Lentillères
6 octobre 2010
Rencontre Reclaim the Fields ! (Libérons les Terres !) à Dijon : Interview de B. de Caracole de Suc
Des nouvelles du Potager Collectif des Lentillères - récit et réflexions sur les premiers épisodes (article issu du journal local Blabla n°11)
17 décembre 2010
Dijon - Potager collectif vs Loppsi II - On Construit Toujours !
2011 - Construction du Pot’Col’Le, ouverture et explusion de la boucherie
Le Pot’Co’Le
Le squat de Chicago
Ouverture du squat de la boucherie Ponelle, appelé « Chicago » par les habitants, situé sur le quartier des Lentillères face à la zone des abattoirs. C’est le premier gros squat dijonnais pour des personnes exilées, ouvert en plein hiver alors que de nombreuses personnes dorment dans les rues et les parkings.
Avant
Pendant
L’expulsion
La démolition
Après
Un terrain de BMX a vu le jour, et chaque bosse porte le label « faite à la main » !
2012 - « Sondage » et lancement du Jardin des Maraîchers
Avant les « sondages »
Après les « sondages »
La mairie avait promis une réponse rapide : Pour P. Pribétich, « Ce n’est pas un saccage, c’est une opération d’aménagement »
Printemps 2012 : Vidéo de la manif’ et occupation du Jardin Des Maraîcher.e.s Une ferme dans ton quartier
et ça donne
2013 - Consultation publique et chantier collectif
Consultation publique en vue de la Déclaration d’utilité Publique à la mairie annexe quartier Mansart.
1er avril 2013
Lettre d’ un ancien maraîcher du quartier : Réponse de Jean Pierre Koenig, maraîcher du Pré Velot à M. Pribetich
Chantier d’été 2013
Construction du « Snack Friche », le premier espace collectif, chauffable, lieu d’organisation pour la vie et la lutte mais aussi espace gym, projections, concerts...
2014 - Manifestation et chantier
Printemps 2014
Grosse manifestation « festive et familiale » qui démarre devant le Grand Dijon et fait halte devant la mairie avec un concert du fameux groupe « 20 minutes de piscine ».
Eté 2014
Cette fois le chantier d’été s’intitule « DécoQuartier », des animaux masqués apparaîssent sur les murs de la rue Philippe Guignard.
2015 - Menace d’expulsion de la Cyprine
Lancement de Pied de Biche
Premier « rush » d’une vidéo qui aboutira au long métrage « Chroniques du pied de biche » visionnable ici. Ce film est centré sur les dynamiques dijonnaises des Lentillères, des squats pour personnes exilées et l’Espace Autogéré des Tanneries.
20 septembre 2015
Vidéo : En solidarité avec la Cyprine, Etienne Daho annule son concert
21 septembre 2015
Vidéo : Lutte contre l’explusion du squat de la Cyprine et pour l’occupation d’une maison pour des personnes migrantes
20 octobre 2015
Vidéo : Manif’, fête d’octobre, « Radis to fight »
Moments épiques de concert avec Portro Porton Lopez :
Place du théâtre
Rue Chabot Charny
Rue Chabot Charny toujours
Novembre 2015
Vidéo : l’alterJT
2016 - Construction
Construction d’une maison en bottes de paille.
2017 - Nouvelle prise de terre
Fête de printemps
Nouvelle prise de terre pendant la fête de printemps et plantation d’un champ de courges.
La fête est marquée par une tonalité zapatiste avec une exposition permanente de fresques.
L’hydre capitaliste comme elle est nommée par les Zapatistes est partout et autour des Lentilères ce sont d’énormes panneaux de publicité qui vont tomber.
Extrait de l’interview du groupe Hyperculte qui jouait pendant cette soirée printannière
Votre souvenir de concert ?
Pour les 7 ans du squat Les Lentillères à Dijon (qui vient de remporter une victoire importante avec l’abandon du Projet d’écoquartier qui devait détruire des terres maraîchères), nous jouons vers minuit, juste après qu’un groupe soit allé descendre un panneau publicitaire de 4×3 m à la disqueuse. Les gens reviennent de l’action gonflés à bloc, nous jouons, l’ambiance est extraordinaire, beaucoup de nos paroles (que le public chante) prennent toutes leur sens à ce moment, surtout qu’on sortait tout juste d’un spectacle pour lequel on avait fait la musique, autour de la question de comment vieillir avec ses idéaux. Souvenir très marquant.
2018 - Lancement de la phase 1 de l’écoquartier
En face de l’autre côté de la rue ..
2019 - Victoire sur la phase 2 !
Le 25 novembre, une casserolade était organisée à l’occasion du conseil municipal où les Lentillères étaient à l’ordre du jour. Quelques heures avant le conseil on apprend que la mairie abandonne le projet d’écoquartier. Le rassemblement se transforme en casserolade de la victoire et on peut suivre dans la rue en direct sur grand écran le conseil municipal.
Vidéo : Abandon de la phase 2 de l’écoquartier
2020 - Aux dernières nouvelles...
Après une harassante semaine de chantiers de nettoyage et entretien des espaces communs fin février, nous avons notamment réaménager le parc de la villa. 10 ans plus tard, on y trouve un amphithéâtre, un parc et un bateau pirate. En ces temps de confinement, on continue à préparer les espaces pour la fête des 10 ans qui n’est que repoussée, sans doute pour cet été !
Et vous trouverez aussi toute la mémoires vive du Quartier Libre des Lentillères depuis avril 2018 sur dijoncter.info !
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