Le 22 février, la maison d’Eliane a subi le même sort que le reste du terrain : elle s’est faite raser.
Cette maison était le dernier obstacle à la construction des trois tranches du projet Garden State. Après l’expulsion des terrains de l’Engrenage fin juillet, c’était le dernier îlot de résistance. Eliane symbolisait la ténacité contre ce projet fou, par sa présence quotidienne au cœur des jardins mais surtout par son refus de vendre sa maison au promoteur Ghitti.
Dans un communiqué publié le jour de la démolition de sa maison, nous rappelions qu’Eliane et son mari Pierre (décédé en 2019) avaient toujours refusé de vendre leur maison située sur l’emprise du site de projet que Rebsamen avait promis au promoteur. D’un caractère affirmé, Eliane disait : “Moi, je suis comme Mac Mahon : j’y suis, j’y reste”
Quelques mois après l’expulsion des jardins de l’Engrenage où elle passait la plupart de ses journées, Eliane est décédée le 8 décembre dernier. Sa maison a alors été vendue à Ghitti après sa succession, issue sans doute inéluctable puisque la mairie l’aurait préempté en cas de vente à un tiers.
Mais dans un article du Bien Public le lendemain de la destruction, Thomas Ghitti affirme qu’il avait signé une promesse de vente avec Eliane et que, grand Seigneur, il lui avait laissé la jouissance de sa maison jusqu’au démarrage des travaux.
C’est évidemment un mensonge éhonté qui salit la mémoire d’Eliane, résistante de toujours à la bétonisation de l’avenue de Langres.
Cette réécriture de l’histoire par Ghitti avec la complicité du BP, est INSUPPORTABLE à toutes celles et ceux qui ont connu Eliane et fréquenté l’Engrenage.
Pour ne pas laisser ce destructeur de la nature aux dents longues redorer son image sur la mémoire d’Eliane, rassemblons-nous au 57 AVENUE DE LANGRES, CE MERCREDI 2 MARS 2022 A PARTIR DE 18H.
Les Jardins de l’Engrenage
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