Maternité de Nevers, le reflet des mots de tout l’hôpital !!
Depuis les années 70, le nombre de maternités ne cesse de diminuer imposé par des choix politiques. Fermeture de la maternité de Clamecy, puis celle de Decize, ensuite de Cosne et maintenant celle de Nevers.
La Nièvre serait-elle devenue un département où nous n’aurions plus le droit de naître ?
L’organisation actuelle de la périnatalité ne permet ni de garantir la sécurité et la qualité des soins ni de répondre aux attentes des femmes et des couples. Cette situation est la conséquence des politiques gouvernementales de santé menée depuis des décennies qui imposent à l’hôpital public une gestion Hôpital-Entreprise recherchant en permanence à faire des économies sur le dos des salariés et des usagers avec l’assentiment de la Direction et de l’ARS afin de financer toujours un peu plus des cadeaux aux plus riches tout en diminuant les ressources permettant de financer la Sécurité Sociale et donc de l’hôpital.
Certaines et certains semblent découvrir la situation dramatique de la maternité de Nevers. Mais ce qui se passe dans se service n’est pas nouveau !
Depuis près de 10 ans, la situation est régulièrement dénoncée par les professionnels et la CGT. Cette situation n’est que le reflet de l’hôpital et pourrait-être transposée dans d’autres services du Centre Hospitalier de l’Agglomération de Nevers mais également dans d’autres hôpitaux de la Nièvre.
Insuffisance de recrutements, Gestion des effectifs sans aucune marge de manoeuvre, Épuisement professionnel, Absence de reconnaissance professionnelle, Salaire en berne, Fuite en avant des professionnels...
Voilà la situation de l’hôpital qui ne peut plus être cachée.
La crise sanitaire a mis en évidence les dysfonctionnements, les manques de notre système de santé et la nécessité de changer d’orientations politiques. Mais aucune leçon n’a été tirée.
Notre système explose de partout. Il est temps de changer de politique de santé en mettant un terme :
- A toutes les exonérations de cotisations sociales qui appauvrissent et privent notre système de sécurité sociale de financement,
- D’avoir une réelle politique de formation par l’augmentation significative du nombre d’étudiants formés en IDE, AS, Sages-femmes, manip radio...
- D’avoir une juste reconnaissance salariale et pas que des miettes,
- D’avoir sur l’ensemble des professions des recrutements suffisants permettant d’exercer dans de bonnes conditions.
CGT Centre hospitalier de l’agglomération de Nevers
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