1er thème : Quelle implication pour un accès à une alimentation de qualité ?
C’est derrière l’idée qu’il est non seulement nécessaire mais aussi possible de se passer des supermarchés que fut initié au sein de RISOMES le projet d’épicerie. Mais se passer des supermarchés est-ce aussi se défaire de la posture de consommateur pour redevenir un acteur de ses choix alimentaires ? Se passer des supermarchés est-ce promouvoir une autre approche économique de la distribution ? Autrement dit, se passer des supermarchés implique-t-il de notre part une implication plus forte dans l’organisation de l’approvisionnement alimentaire et si tel est le cas quelle est la nature de cet engagement ? Que voulons-nous promouvoir : du pouvoir d’achat ou de la puissance d’agir ?
2e thème : Nos choix alimentaires, des choix politiques ?
Le projet d’épicerie est aussi l’occasion de se questionner sur les liens entre alimentation et agriculture. Quel projet agricole défendons-nous ? Des qualificatifs viennent à l’esprit pour nommer cette agriculture que l’on souhaite encourager : locale, bio, durable, équitable, solidaire, paysanne. Mais au-delà des mots ou des étiquettes, sur quelles valeurs ou sur quels critères pouvons-nous faire reposer nos choix ? Comment devenir non pas simplement un « débouché commercial » de plus – soit-il éthique – mais un partenaire engagé de la transition sociale et écologique de l’agriculture ? Que voulons-nous promouvoir : une consommation plus responsable ou une nouvelle alliance vertueuse entre paysans et citoyens ?
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