Suivi de la mobilisation contre la réforme Blanquer



La lutte contre la loi Blanquer a pris une nouvelle ampleur avec le mouvement de rétention des notes du bac 2019. Suivi de la mobilisation à Dijon et dans ses alentours.
Dernière mise à jour le 13 juillet : une caisse de soutien pour les grévistes.

MàJ, samedi 13 juillet : une caisse de soutien pour les grévistes
Lutte contre la réforme Blanquer : soutenez les profs grévistes

Après la grève, vient le temps de la répression. Jean-Michel Blanquer l’a promis, « les enseignants grévistes auront bien évidemment des sanctions financières ». À Dijon une caisse de grève a été mise en place.

21 juillet 2019

MàJ, mercredi 10 juillet : Communiqué de soutien des syndicats universitaires aux professeurs grévistes

En utilisant le terme « prise d’otages » pour les professeurs grévistes qui ont retenu notes et copies, E. Macron assimile les fonctionnaires de l’Éducation nationale à des terroristes, alors même que le mouvement auquel ont été contraints les enseignants du second degré provient de mois de mobilisation et d’un manque d’écoute total de la part du ministre de l’Education.

La solution imaginée par Jean-Michel Blanquer, qui consiste à prendre du contrôle continu dans les résultats du baccalauréat, rompt le principe d’égalité et donne une insécurité juridique à certains résultats dont il sera responsable.

Nous, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels BIATSS de l’université, condamnons toute tentative du ministre de remettre en cause le droit de grève en multipliant les menaces de retraits de salaire de 15 jours, en multipliant les menaces de sanctions à l’encontre des collègues qui ont décidé la grève au moment de saisir les notes ou de participer aux jurys d’examens.

Nous rappelons notre soutien aux collègues qui ont manifesté leur opposition aux réformes Blanquer du Bac, des lycées, de Parcoursup et du projet de loi dit « école de la confiance » et avec nos collègues, nous en demandons à nouveau l’abrogation.

SNESUP FSU, SNCS, CGT FERC SUP, SNASUB FSU


MàJ, vendredi 5 juillet : Les professeur·es grévistes ont remis leurs copies au Rectorat
Remise des copies du bac : Haie d’honneur pour les grévistes

Les professeur·es dijonnais·es qui retenaient les notes du bac ont rendu leur copie au Rectorat, avec beaucoup d’émotion, et sous les acclamations de la foule.

9 juillet 2019

MàJ, jeudi 4 juillet : Communiqué de l’assemblée de lutte & appel à rassemblement

BLANQUER FAIT LE CHOIX D’UN BAC INJUSTE ET ILLEGAL

Nous sommes réunis en AG, correcteurs et non correcteurs, grévistes depuis plusieurs jours ou depuis aujourd’hui, avec l’AG inter-degrés et le soutien de l’intersyndicale (SNES-FSU, SNFOLC, CGT-Education, SNALC, Sud Education, CNT).

Nous avons rassemblé des témoignages de différents jurys et de différents centres de l’académie. Partout nous constatons des irrégularités graves, voire des infractions : rentrées de notes arbitraires non signalées explicitement, parfois avant la tenue des jurys (20/20, 1/20, moyenne de l’année ou meilleure moyenne trimestrielle), impossibilité de consulter les livrets scolaires ce qui empêche de rattraper quelques points manquants pour éviter un oral de rattrapage ou avoir une mention, pressions et menaces sur de nombreux personnels sommés de rentrer les notes voire de corriger des copies non encore corrigées, jurys se tenant avec seulement quelques professeurs ce qui empêche là aussi de rattraper quelques points et disparités de décisions d’un jury à l’autre.

Ces conditions invalident de facto les résultats du baccalauréat en raison d’une rupture dans l’égalité de traitement des élèves.

Nous continuons à défendre nos revendications :

  • Abrogation des réformes des lycées (maintien d’un bac national et équitable)
  • Abandon de la loi sur l’école de la confiance
  • Abandon de loi de transformation de la Fonction Publique.

Nous continuons à demander à être reçus par le ministre.

Nous appelons les élèves, les parents, les enseignants et toute personne se sentant concernée vendredi 5 juillet à un rassemblement à 15h devant le Rectorat.

Fait à Dijon le 4 juillet 2019


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MàJ, jeudi 4 juillet : communiqué des professeur·es de biotechnologie

Avec un peu de retard, nous relayons le texte voté à l’unanimité le 24 juin par les professeurs correcteurs au sujet de la réforme du bac technologique (rarement évoquée) et en particulier de la série STL.

Communiqué de la commission de correction biotechnologies et CBSV

Nous, professeurs de biotechnologies de l’Académie de Dijon, non syndiqués et syndiqués, nous sommes réunis en AG avant la commission de correction du baccalauréat 2019, le mercredi 26 juin 2019.

Nous sommes opposés à la loi sur l’école de la confiance, et à la réforme du lycée et du baccalauréat pour plusieurs raisons :

En ce qui concerne la loi sur l’école de la confiance

L’article 1 impose un devoir d’exemplarité qui réduit la liberté d’expression des enseignants.

En ce qui concerne la réforme du lycée général et technologique

  • Elle est l’outil qui prolonge et renforce la logique de sélection de Parcoursup : il s’agit de faire entrer les élèves dans la contrainte de places réduites, inégalement réparties dans les établissements selon leur implantation, et non de leur donner réellement la possibilité de choisir leur parcours.
  • Si le bac passe à 40% en contrôle continu, sa valeur variera avec la réputation du lycée où il est passé ; ce qui aura un impact sur les poursuites d’études.
  • La réforme réduit le nombre d’heures et de postes : disciplines inégalement implantées et parfois mutualisées ; « classes » éclatées ; groupes prévus de base à 35, allègements et dédoublements soumis aux choix locaux et non garantis.
  • La Réforme entraîne des suppressions de postes en développant les cours par visio-conférence et par le CNED.

En ce qui concerne la voie STL biotechnologies

Lors de la dernière réforme (réforme Chatel), la voie STL biotechnologies a subi de nombreuses modifications avec des fusions de disciplines (biochimie- microbiologie- biologie humaines) et des suppressions d’heures, ce qui a desservi plus que favorisé les apprentissages pratiques et théoriques des élèves. L’autonomie des établissements pour la répartition des heures de groupes n’a fait qu’accentuer les différences entre lycées, mettant en valeur, ou non, la voie technologique.

La nouvelle réforme, telle qu’elle a été décidée, ne fait que prolonger la précédente. Elle manque cruellement d’ambition pour les voies technologiques :

Les enseignements d’exploration obligatoires en seconde, qui permettaient à de nombreux élèves de découvrir les biotechnologies deviennent optionnels, ce qui risque de diminuer l’orientation vers la STL biotechnologies.

La promotion de la voie technologique est inexistante et cette voie apparaît comme un choix par défaut alors qu’elle apporte de solides connaissances pratiques et théoriques.

Le manque de cadrage national des horaires de groupe ne permet pas une lisibilité suffisante pour les parents alors même que les travaux pratiques sont un atout indéniable de la STL.

Les programmes de biotechnologies et biochimie-biologie sont plus denses : ils demanderaient une augmentation des horaires dans ces deux disciplines alors même que les épreuves de contrôle continu et terminales sont avancées dans l’année scolaire ;

La voie STL biotechnologies mérite mieux que ce que cette réforme prévoit. Cette voie doit permettre d’assurer une formation pratique de qualité dans le domaine des biotechnologies assurant un épanouissement de tous les élèves. Elle offre de nombreux débouchés allant de BTS à la classe préparatoire, en passant par l’université et les IUT. Nous refusons son déclassement et qu’elle serve d’ajustement aux voies générales.

Nous revendiquons :

  • L’abrogation de la réforme du lycée et le retrait de la loi pour l’école de la confiance ;
  • Le maintien d’un baccalauréat national premier grade universitaire, passé dans des épreuves communes, nationales, terminales, ponctuelles et anonymes ;
  • Le retour à des dédoublements obligatoires et garantis nationalement dans toutes les séries dès que la division dépasse les 25 élèves.
  • L’augmentation du nombre d’heures d’enseignement pratique et dirigé pour garantir une formation ambitieuse.

Les enseignants de biotechnologies réunis en commission d’entente.


MàJ, lundi 1er juillet : rassemblement devant le rectorat

Une centaine de professeur·es élèves et parents d’élèves se sont rassemblé·es ce lundi devant le rectorat. Une délégation a été reçue, et les personnes présentes appellent à un nouveau rassemblement demain, mardi 2 juillet, à la poursuite de la grève jusqu’au jeudi 4, ainsi qu’à des rassemblements devant les centres de délibération des notes jeudi 4.

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Une poignée d’anti-grévistes BCBG tenait par ailleurs un contre-rassemblement avec une banderole contre la « prise d’otage » des élèves, à l’appel de la PEEP et de l’APEL.

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MàJ, mardi 25 juin : les profs de math disent non

Lundi 24 juin avait lieu la commission d’harmonisation avant la correction des copies du bac S. En outre, certains collègues pratiqueront la rétention des notes jusqu’à ce que de véritables négociations s’ouvrent sur cette réforme qui fait l’unanimité contre elle.

La motion suivante a été lue et votée par une large majorité des collègues présents, en présence du proviseur du lycée Charles De Gaulle et de l’inspectrice.

Communiqué de la commission d’entente de maths

Nous, professeurs de maths de l’Académie de Dijon, non syndiqués et syndiqués, nous sommes réunis en AG avant la commission d’entente du baccalauréat 2019, le lundi 24 juin 2019 à 14h.
Nous sommes opposés à la loi sur l’école de la confiance, et à la réforme du lycée et du baccalauréat pour plusieurs raisons :
En ce qui concerne la loi sur l’école de la confiance
L’article 1 impose un devoir d’exemplarité qui réduit la liberté d’expression des enseignants.
En ce qui concerne la réforme du lycée

  • Elle est l’outil qui prolonge et renforce la logique de sélection de Parcoursup : il s’agit de faire entrer les élèves dans la contrainte de places réduites, inégalement réparties dans les établissements selon leur implantation, et non de leur donner réellement la possibilité de choisir leur parcours.
  • Si le bac passe à 40% en contrôle continu, sa valeur variera avec la réputation du lycée où il est passé ; ce qui aura un impact sur les poursuites d’études.
  • La réforme réduit le nombre d’heures et de postes : disciplines inégalement implantées et parfois mutualisées ; « classes » éclatées ; groupes prévus de base à 35, allègements et dédoublements soumis aux choix locaux et non garantis.
  • La Réforme entraîne des suppressions de postes en développant les cours par visio-conférence et par le CNED.
    En ce qui concerne les mathématiques
    Le ministre Jean-Michel Blanquer répète que les fondamentaux pour la formation des professeurs des écoles sont le français et les mathématiques. Le rapport Mathiot préconisait un enseignement obligatoire des maths jusqu’à la fin de l’année de 1re, et la mission Villani-Torossian demandait « un module de réconciliation » accessible à tous. Aujourd’hui, nous ne voyons pas comment ces recommandations ont été prises en compte : le tronc commun de la voie générale exclut les mathématiques en tant que discipline autonome. C’est inacceptable !

L’« enseignement scientifique » ne compensera pas le trou dans la formation même si certaines notions seront évoquées (mais pas enseignées) par nos collègues de SVT et de physique et la part des mathématiques y est très réduite. Les contraintes matérielles d’organisation conduisent à une marginalisation des interventions des professeurs de mathématiques. On risque ainsi de cantonner les mathématiques à leur rôle de calcul et de techniques répétitives, alors qu’il s’agit de les rendre opérantes et appréciables. Les mathématiques ne sont pas réductibles à un langage formel, auxiliaire de la pratique scientifique et réservé à une élite !

Les élèves de première générale n’ont qu’une possibilité pour apprendre des mathématiques : celui d’une spécialité qui sera la même pour toutes et tous. Or le programme de cet enseignement est conçu pour des élèves désirant une formation scientifique approfondie. En effet, il est enrichi par rapport à l’actuelle première S, voie pourtant dédiée à la formation des futurs scientifiques, alors que l’horaire hebdomadaire de 4 heures est inchangé. Pour les élèves souhaitant continuer à se former en mathématiques sans pour autant en faire le cœur de leurs études, par exemple celles et ceux qui s’orientent préférentiellement vers les sciences économiques et sociales et les sciences humaines, il n’y a pas d’alternative. C’est donc du tout ou rien : soit on s’engage dans une spécialisation en mathématiques, soit on n’en fait plus du tout.

Cette situation pose des problèmes aux élèves et remet en cause la qualité de leur formation :

  • Un choix d’orientation difficile pour beaucoup d’élèves de seconde ;
  • Les contraintes structurelles (horaires, effectifs, programme) et une grande hétérogénéité des projets et aspirations des élèves, freineront l’efficacité de cet enseignement puisqu’il devra à la fois remplir le rôle de spécialisation et de formation plus générale de toutes et tous ;
  • L’attachement quasi exclusif de l’enseignement des mathématiques aux sciences dites « dures »

Les mathématiques, qui permettent de décrypter et de mieux appréhender notre société, qui sont nécessaires pour réussir de nombreuses formations dans le supérieur, et qui ouvrent la porte à de nombreux métiers passionnants, ne doivent pas rester l’apanage d’une élite.
Nous revendiquons :
L’abrogation de la réforme du lycée ;
Le maintien d’un baccalauréat national premier grade universitaire, passé dans des épreuves communes, nationales, terminales, ponctuelles et anonymes ;
Le retour à des dédoublements obligatoires et garantis nationalement dans toutes les séries dès que la division dépasse les 25 élèves.
Le retour des maths dans le tronc commun, afin de donner aux élèves un minimum de culture mathématique et les outils pour leur poursuite d’étude : statistiques, modélisation, utilisation des outils informatiques ...
Les enseignants de mathématiques réunis en commission d’entente.


MàJ, vendredi 21 juin : les profs d’histoire-géo dijonnais rejoignent le mouvement !

Les enseignant.e.s convoqué.e.s pour la correction du bac 2019 d’histoire-géographie se sont réuni.e.s ce jeudi 20 juin 2019 avant les commissions d’entente et la remise des copies.

Elles et ils ont voté très majoritairement pour la motion contre les lois Blanquer ci-jointe, et se sont prononcé.e.s en faveur d’une action de rétention des notes du bac, suite au mouvement initié dans ce sens par leurs collègues de philosophie, mardi dernier, et mis en place également dans de nombreuses académies.

Cette action est essentielle pour garantir l’avenir de l’Education Nationale gravement menacé par les réformes en cours.
En effet les effets de la réforme des lycées seront désastreux pour nos élèves, pour les postes, et pour le service publique de l’Education Nationale. Or le Ministre de l’Education Nationale refuse toujours de nous entendre, il porte donc la lourde responsabilité de la situation actuelle.

Le communiqué des professeur·es d’histoire-géographie :

Motion des professeur·es d’histoire-géographie correcteurs du bac 2019

Nous, professeur·es d’histoire-géographie de l’Académie de Dijon, non syndiqué·es et syndiqué·es, nous sommes réuni·es avant la commission d’entente du baccalauréat du jeudi 20 juin 2019.
Nous sommes opposé·es à la loi sur l’école de la confiance, et à la réforme du lycée et du baccalauréat pour plusieurs raisons :

En ce qui concerne la loi sur l’école de la confiance
L’article 1 impose un devoir d’exemplarité qui réduit la liberté d’expression des enseignants.

En ce qui concerne la réforme du lycée

  • Elle est l’outil qui prolonge et renforce la logique de sélection de Parcoursup : il s’agit de faire entrer les élèves dans la contrainte de places réduites, inégalement réparties dans les établissements selon leur implantation, et non de leur donner réellement la possibilité de choisir leur parcours.
  • Avec une partie du Bac en contrôle continu, la valeur du diplôme variera avec la réputation du lycée où il est obtenu ; ce qui aura un impact sur les poursuites d’études.
  • La réforme réduit le nombre d’heures et de postes : disciplines inégalement implantées et parfois mutualisées ; « classes » éclatées ; groupes prévus de base à 35, allègements et dédoublements soumis aux choix locaux et non garantis
  • La Réforme entraînera d’autant plus de suppressions de postes que seront développés les cours par visio-conférence et par le CNED.

Nous revendiquons  :

  • L’abrogation de la réforme du lycée ;
  • Le maintien d’un baccalauréat national premier grade universitaire, passé dans des épreuves communes, nationales, terminales, ponctuelles et anonymes ;
  • Le retour à des dédoublements obligatoires et garantis nationalement dans toutes les séries dès que la division dépasse les 25 élèves.

L’organisation de cette réunion a été rendue difficile par l’administration. Malgré cela, nous, professeur·es d’histoire-géographie présents à cette réunion, avons adopté à une très forte majorité le texte de la motion ci-dessus. Nous avons aussi voté la rétention des notes comme moyen d’action.

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MàJ, mardi 18 juin : les professeur·es de philosophie votent la rétention des notes du Bac

Réunis en assemblée générale lundi 17 juin lors de la commission d’entente du bac, les professeurs de philosophie des lycées de Dijon ont voté la rétention des notes du bac pour tenter de faire entendre leur opposition à la Réforme du Bac et du lycée.

Le communiqué des professeur·es de philosophie :

Nous, professeurs de philosophie de l’Académie de Dijon, non syndiqués et syndiqués, nous sommes réunis en AG avant la commission d’entente du baccalauréat 2019 le lundi 17 juin 2019 à 9h.
Nous sommes opposés à la loi sur l’école de la confiance, et à la réforme du lycée et du baccalauréat pour plusieurs raisons :

En ce qui concerne la loi sur l’école de la confiance

L’article 1 impose un devoir d’exemplarité qui réduit la liberté d’expression des enseignants.
En ce qui concerne la réforme du lycée

  • Elle est l’outil qui prolonge et renforce la logique de sélection de Parcoursup : il s’agit de faire entrer les élèves dans la contrainte de places réduites, inégalement réparties dans les établissements selon leur implantation, et non de leur donner réellement la possibilité de choisir leur parcours.
  • Si le bac passe à 45% en contrôle continu, sa valeur variera avec la réputation du lycée où il est passé ; ce qui aura un impact sur les poursuites d’études.
  • La réforme réduit le nombre d’heures et de postes : disciplines inégalement implantées et parfois mutualisées ; « classes » éclatées ; groupes prévus de base à 35, allègements et dédoublements soumis aux choix locaux et non garantis.
  • +La Réforme entraîne des suppressions de postes en développant les cours par visio-conférence et par le CNED

En ce qui concerne la spécialité HLP [1]
La philosophie est associée à la littérature, alors que d’autres choix étaient possibles. En outre, le partage de l’horaire de l’épreuve entre deux disciplines réduit la part de chacune à 2h, voire une seule heure en classe de 1re (sur une épreuve de 2h) : comment garantir l’exercice d’une pensée construite dans un temps aussi contraint ?

Nous revendiquons :

  • L’abrogation de la réforme du lycée ;
  • Le maintien d’un baccalauréat national premier grade universitaire, passé dans des épreuves communes, nationales, terminales, ponctuelles et anonymes ;
  • Le retour à des dédoublements obligatoires et garantis nationalement dans toutes les séries dès que la division dépasse les 25 élèves.

Action décidée en AG suite à un vote :

Les professeurs de philosophie ne rendront pas les notes le 1er juillet 2019 comme exigé sur leur convocation si leurs revendications ne sont pas prises en compte.
Le Gai savoir, le fol espoir !

Ce matin se tenait la commission d’entente de philosophie en fac de médecine. Un amphi plein de professeurs et au micro quelques irréductibles venus là pour convaincre leurs collègues de ne pas prendre leurs copies. Chaude ambiance !

20 juin 2019


Notes

[1Humanités, littérature, philosophie

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