La répression qui vient...
En Macronie, un mouvement comme celui qui vient d’avoir lieu contre la réforme Blanquer représente un véritable camouflet qui ne saurait rester impuni. Au micro d’Europe 1 le mardi 9 juillet, Jean-Michel Blanquer l’a promis, « les enseignants grévistes auront bien évidemment des sanctions financières : la suppression de chaque jour de paye depuis le 1er jour où ils auront eu les copies jusqu’au jour où ils les ont rendues. »
À Dijon, comme dans d’autres villes en France, une caisse de grève a été mise en place par l’AG interdegré pour soutenir les grévistes.
https://www.lepotcommun.fr/pot/ainxyjso
Cette caisse de grève est constituée pour soutenir les actions contre les réformes Blanquer dans l’éducation nationale, et en particulier les correcteurs impliqués dans les actions lors du bac 2019.Voici ce que nous dénonçons dans la réforme du lycée général et technologique :-* cette réforme est l’outil qui prolonge et renforce la logique de sélection de Parcoursup : il s’agit de faire entrer les élèves dans la contrainte de places réduites, inégalement réparties dans les établissements selon leur implantation, et non de leur donner réellement la possibilité de choisir leur parcours.-* Si le bac passe à 40% en contrôle continu, sa valeur variera avec la réputation du lycée où il est passé ; ce qui aura un impact sur les poursuites d’études.-* La réforme réduit le nombre d’heures et de postes : disciplines inégalement implantées et parfois mutualisées ; « classes » éclatées ; groupes prévus de base à 35, allègements et dédoublements soumis aux choix locaux et non garantis.-* La Réforme entraîne des suppressions de postes en développant les cours par visio-conférence et par le CNED.En ce qui concerne la loi sur l’école de la confiance, l’article 1 impose un devoir d’exemplarité qui réduit la liberté d’expression des enseignants.Soutenez-nous !
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