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Contre-insurrection et infrastructure du réseau

Les chefs ennemis ressemblent à n’importe qui d’autre ; les combattants ennemis ressemblent à n’importe qui d’autre ; les véhicules ennemis ressemblent à des véhicules civils ; les installations ennemies ressemblent à des installations civiles [1].

Angela Davis et Assa Traoré : regards croisés

Cette ren­contre a été organisée à l’oc­ca­sion du 7e numé­ro papier de la revue Ballast, paru début 2019. Tan­dis que la ques­tion des vio­lences poli­cières occupe actuel­le­ment le débat public fran­çais, la revue publie la ver­sion écrite de l’é­change entre les deux femmes [2].

Meurtres et mensonges d’État : la police française a tué au moins 12 personnes durant le confinement

Durant ces 2 mois de confinement, si un certain nombre de violences policières ont pu être dénoncées grâce aux images et aux révoltes dans les quartiers populaires et mises en lumière dans les médias, les morts liées aux interventions de la police sont restées dans l’angle mort. Malgré un article publié le 20 avril sur cette situation, largement relayé et suivi de tribune, aucun média national n’a titré sur ces morts. À la fin de ce confinement, ce sont 12 personnes qui sont mortes à cause de la police. À ce rythme, personne ne peut continuer à parler de bavures isolées. Ils s’agit de meurtres systémiques validés par l’État français. Le site Rebellyon.info a publié un recensement de ces violences commises par la police pendant le confinement.

La Gazette des confiné·es #14 - Censure du web, éducation numérique et manifs empêchées

Resterons-nous libres de vous informer encore longtemps ? Cette quatorzième Gazette s’ouvre par la fin. La fin du parcours législatif de la loi Avia, promesse de censure et d’arbitraire. On s’interroge. Est-il permis d’évoquer les sabotages d’antennes et de câbles attribués à l’« ultragauche » par les renseignements ? D’afficher les startuppers pour qui l’école numérique est une promesse d’argent ? De critiquer la collapsologie ainsi que Martin Hirsh et ses errements ? Ou serons-nous rattrapés par les chaussettes à clous pour crime de pensée ? Les manifestant·es du 11 mai l’ont appris à leurs dépens. L’ambiance est policière.

18 mai - Du bruit pour les prisonnierEs

Isolées mais pas oubliées !
Le 18 Mai, 2 mois après l’interdiction des parloirs, montrons aux personnes privées de liberté que même si elles sont isolé·e·s, on ne les oublie pas.
Banderoles, pancartes, convois de voitures ou de vélos, tapage de casseroles, rassemblements par grappes de 10 (ou plus), du bruit dans la rue, en bas de chez nous, à nos fenêtres à 20h18 !

Pour que cesse le confinement de notre lutte et de nos amitiés

Ce texte, publié sur le blog Nous sommes tou-te-s des malfaiteur-euse-s, est porté par des personnes mises en examen dans le cadre de l’information judiciaire ouverte sur des militants de Bure. Il a été rédigé par le biais de complexes allers-retours du fait de leurs contrôles judiciaires qui les obligent à « s’abstenir de rentrer en relation » entre elles. Par cette tribune, publiée également sur Reporterre et Mediapart et faisant suite à une enquête en trois volets elles souhaitent se réapproprier tant bien que mal une expression collective face à cette répression atomisante.

Au nom de la lutte contre le covid-19, la police française a déjà tué 5 personnes et fait plus de 10 blessés graves

Dès les premiers jours du confinement d’une grande partie de la population, de nombreuses vidéos montrant des violences policières ont été relayées. Les militant·es des quartiers populaires avaient alors avertis du danger que représentaient des rues vides, donnant de fait carte blanche aux flics en l’absence de témoins. Il n’a pas fallut attendre longtemps pour voir ces dires confirmés, avec un premier tir de LBD sur une fillette de 5 ans. Devant le peu de réactions, les flics s’en sont donné à cœur joie : en à peine 8 jours c’est déjà 5 personnes qui ont été tuées...

Du bruit pour les prisonnier.es samedi 18 avril à 18 heures

Appel à faire du bruit pour montrer qu’on n’oublie pas toutes les personnes enfermées dans les prisons, les CRA et autres lieux de privation de liberté en fRance et ailleurs.
Du bruit pour leur montrer notre solidarité en ces temps de confinement où leurs conditions de vie sont durcies et alors qu’aucune mesure sérieuse n’est prise pour endiguer la propagation du virus.

Les révoltes éclatent dans plusieurs centres de rétention administrative.

Révoltes, blocages et grève de la faim...charges de police , téléphones confisqués,matraques, boucliers et mises en garde à vue. Depuis le début de l’urgence sanitaire les personnes enfermées demandent à être libérées, mais l’État poursuit sa politique d’enfermement. Aucune mesure sanitaire n’est prise pour empêcher la propagation du virus à l’intérieur du centre.

Nous, détenus, bloquons les prisons de France

Alors que des mutineries secouent des dizaines de prisons en France, une tribune circule depuis quelques jours, appelant les prisonniers à « bloquer les prisons ». Les détenu.es y dénoncent toute la violence du monde carcérale, qui n’est qu’accentuée par la crise actuelle.

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