Un gilet jaune aurait reçu un violent coup de matraque sans raison apparente de la part d’un policier ?
La réponse est oui,
contrairement aux déclarations de la préfecture qui « affirme que le manifestant aurait été vu en train de ramasser une grenade de gaz lacrymogène »
et du ministre de l’intérieur dont voici quelques extraits :
« Il n’y a pas d’images de violence policière. Il y a une scène où un policier dans l’action, au moment d’une charge, a effectivement poussé quelqu’un [...] quand les policiers sont chargés de dégager une manifestation, il y a des gestes qui peuvent se produire. [...] l’individu en question voulait se saisir d’une grenade. [...] On ne peut pas d’un côté critiquer tout geste de chacun des policiers de France qui sont confrontés à des violences et ne pas parler de ce policier qui est toujours en réanimation depuis dix jours après être tombé sur la place de la République », a-t-il affirmé en faisant référence au policier qui avait fait une crise cardiaque le 23 mars lors d’une manifestation des Gilets jaunes.
Dans le communiqué suivant de F.O , la vidéo est actualisée , c’est à dire vue d’un nouvel angle.
Communiqué de Presse syndicat Force Ouvrière conseil régional Franche Comté Bourgogne sur la répression et les violences policières à Besançon.
le 04/04/2019
Notre syndicat dénonce avec force l’agression inacceptable dont a été victime le jeune manifestant pacifique lors de la manifestation des gilets jaunes samedi 30 mars 2019. En effet nous avons pu constater sur la vidéo de radio bip que ce manifestant n’a voulu à aucun moment bloquer les forces de l’ordre et n’ a eu aucune réaction violente envers eux, malgré cela il a été violemment frappé au visage avec une matraque lorsqu’il était de dos lui occasionnant de graves blessures. Nous dénonçons l’attitude irresponsable du Préfet du Doubs qui dans un premier temps s’en avoir vu les images a couvert cet acte de violence et l’attitude totalement provocatrice du ministre de l’intérieur qui nie les faits. Lors de cette manifestation les syndicats des enseignants ont rejoint la manifestation des gilets jaunes et ont été eux aussi gazés, ce n’est pas la première fois que des militants syndicaux ont été malmenés par les forces de l’ordre comme ça a été le cas lors de la visite du président de la république le 16 novembre 2018 et la visite du ministre de l’intérieur le 13 mars 2019.
Nous dénonçons l’attitude irresponsable du gouvernement qui ne répond que par la violence aux revendications légitimes des salariés, des fonctionnaires, des retraités, des étudiants et des chômeurs (gilets jaunes ou non) et qui continu d’imposer ses réformes au pas de charge sans aucune concertation. Nous exigeons l’arrêt de toute répression violente et de toutes arrestations abusives envers les manifestants afin que le droit fondamental de manifester ne soit pas bafoué.
le bureau Force Ouvrière
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