Depuis peu, les policiers municipaux de Dijon sont autorisés à porter et utiliser des armes à feu jour et nuit. Une soixantaine d’agents viennent de recevoir leur agrément et vont être dotés de Glock 17 cinquième génération, pistolets semi-automatiques de calibre 9 mm.
Cette décision répond à une vieille revendication des agents, qui a mis 3 ans à aboutir. Elle s’inscrit dans la continuité de la politique sécuritaire de Rebsamen, une politique qui ne diffère en rien de celle d’un maire LR ou RN moyen : plus de flics, plus d’armes, et des caméras de plus en plus sophistiquées à tous les coins de rue.
Depuis quelques années, sous l’égide de Nathalie Koenders, 1re adjointe, adjointe à la sécurité, et successeuse désignée de Rebsamen, on a ainsi vu l’augmentation considérable du nombre de caméras de surveillance (Koenders a même évoqué l’installation de caméras « plus fines » et qui « travaillent sur le son ») ; l’augmentation, considérable elle aussi, du nombre d’agents ; l’élargissement de leurs horaires d’interventions ; la création en septembre 2022 d’un "groupe de soutien et d’intervention" (GSI) composé de 19 agents formés pour intervenir sur des situations dites de « forte intensité », en fin d’après-midi et la nuit (une sorte de bâtard entre la police municipale et la BAC, on vous laisse imaginer le niveau). Les flics municipaux ont été dotés d’ames létales dès 2015 (des "pistolets à impulsion électrique" dits "Taser"), de caméras-piétons en 2017, et donc d’armes à feu, d’abord en soirée à partir de l’automne 2020, puis maintenant toute la journée.
La municipalité de Dijon, Rebsamen et Koenders en tête, est au diapason du gouvernement : les bourgeois ont peur, ils arment leurs mercenaires.
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