Au milieu des concombres et des courgettes des Lentillères, une dizaine de personne était venue mardi pour expliquer leur amour des Lentillères, depuis des points de vue assez différents. Ils et elles font parties d’associations ou de collectifs qui ont signé la tribune de soutien sortie il y a quelques jours.
Pour le milieu culturel, il y avait des personnes de l’Engeance, de Zutique Production mais aussi de Sabotage. Iels ont expliqué qu’une grande partie des concerts et des évènements qu’iels organisaient sur les Lentillères seraient difficile à organiser ailleurs, autant pour des raisons matérielles que pour l’ambiance particulière qui existe sur les Lentillères, avec une importance donnée au fait d’apprendre à faire la fête en prenant soin les un·es des autres, notamment avec une présence forte du féminisme.
Un membre de la ferme des Tilles Légumes a expliqué que sans les Lentillères il ne se serait jamais lancé dans l’agriculture professionnel, en expliquant la richesse que représente le fait d’avoir un lieu de formation et d’expérimentation ouverte à toutes et tous. Une formation collective que des petits jardins partagés ne peuvent pas suffire à transmettre.
Un membre de l’Atelier d’Écologie Politique « Penser les transitions » a insisté sur l’espoir que représentent les Lentillères en terme de propositions politiques pour l’avenir, dans un monde où tout est en train de s’écrouler. Il a longuement parlé de la proposition juridique portée par les Lentillères de créer une Zone d’Écologies Communal, en disant que cette création devait absolument inspirer les dirigeants pour réformer le droit et faire qu’il prenne en compte les besoins écologiques et les interactions entre les humain·es et les non-humain·es.
Un membre de Solidaires 21 a affirmé que d’un point de vue syndical, le dimension de partage et d’entre-aide porté par les Lentillères était crucial à une époque de grande précarité. Il a aussi souligné l’importance de ne pas bétonner les terres afin de faire baisser la température en ville, dont souffre de plus en plus de personne.
Des faucheurs et faucheuses volontaires étaient aussi présent·es pour réaffirmer le lien entre les luttes paysannes et les Lentillères.
Une quarantaine d’autres collectifs ont signé la tribune, dont des collectifs féministes, différents lieux du centre-ville, des assos de quartiers, etc. La liste complète est à la fin de la tribune.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info