Ce sont trois camions sonorisés qui égayent les rues de la ville, et les pancartes, pleines d’humour, étaient aussi de sortie.
Le cortège, se déplaçant depuis la place de la République vers la place du 30 Octobre, dépose bon nombre d’autocollants sur son passage.
Arrivé place du 30 Octobre, une prise de parole vibrante rappelle l’agression subie par des féministes sur la place de la République dimanche dernier et appelle à poser devant le Beer Country, où une partie des identitaires dijonnais ont leurs habitudes.
La manifestation continue jusqu’à la place Wilson où les camions diffusent du son pendant 30 minutes avant d’appeler à la dispersion.
On peut regretter que les organisateurs aient été trop zélés dans leur appel à déserter la place à la fin de la journée. Ils avaient négocié à la Préfecture la place Wilson pour une poignée de minutes et, paniqués par l’éventualité d’un dépassement de contrat, se sont substitué aux forces de l’ordre pour faire rentrer tout le monde chez soi. Appels au mirco répétitifs, équipes tournantes, intimidations, ... Ces organisateurs ont été tellement aveuglés par leur frayeur qu’ils n’ont pas vu qu’ils abandonnaient derrière eux des personnes en proie à des malaises qui auraient bien eu besoin qu’on leur accorde quelque peu d’attention.
Il est déplorable que le souci de bien faire pousse les orgas à avoir plus de respect pour les décisions de la Préfecture plutôt que pour les participants à la manifestation. On mettra cette aberration sur le dos de l’inexpérience. Une simple prise de parole annonçant la fin du défilé autorisé et le départ des camions aurait amplement suffit. Les manifestants restants pouvant librement faire le choix de rentrer chez eux ou de rester sur la place, conscients de ce que cela implique.
En bonus, quelques photos de Blickdelpueblo :
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