Des appels avaient commencé à circuler sur les réseaux sociaux dés jeudi : plusieurs blocages devaient avoir lieu ce vendredi matin.
La plus forte mobilisation est partie du lycée Eiffel. Dés 7h les premiers bloqueurs ont commencé à fermer les différents accès au lycée. À 8h plusieurs centaines de lycéens étaient donc réunis devant le lycée bloqué. Si quelques-uns ont choisi d’escalader le grillage pour se rendre en cours, la grande majorité des personnes présentes ont soutenu le blocage, et plusieurs groupe sont parti dans les rues alentours pour trouver de quoi renforcer les barricades : poubelles, mais aussi caddies, panneaux, branches, etc.
Vers 10h les lycéens d’Eiffel sont partis à la rencontre des autres lycées, en centre-ville. Simone Weil, où un blocage avait aussi lieux, puis Hippolyte Fontaine et le Castel. Au Castel les manifestants, ils étaient alors environ 200, ont enfoncé les portes et ont manifesté dans l’enceinte du lycée, occasionant quelques dégats matériels. Ils sont ensuite reparti en direction du centre-ville, sous la surveillance de plusieurs fourgons de Police Nationale.
La manifestation a continué en centre-ville au gré des frictions avec les forces de l’ordre, jusqu’à sa dispersion vers 11h30 devant le lycée Carnot. Au moins une personne aurait été emmenée au commissariat pour une vérification d’identité.
Ailleurs dans le département des blocages ont eux lieux à Brochon, Beaune (Marey), et Auxonne où une centaine d’élèves du lycée Prieur de la Côte-d’Or ont organisé un barrage filtrant puis ont manifesté en ville.
Contre la casse de l’éducation, contre Macron
Cette journée de mobilisation nationale des lycéens avait pour but de défendre plusieurs revendications :
- abrogation de la loi ORE et de Parcoursup (sélection à l’Université)
- abrogation de la réforme du baccalauréat et du lycée
- abrogation de la réforme de la voix professionnelle
- abandon du projet du SNU (Service National Universel)
Beaucoup de personnes étaient aussi mobilisées suite à l’annonce de l’augmentation des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers.
Globalement des mots d’ordre plus généraux ont été mis en avant, contre la politique du gouvernement.
Plusieurs lycéens ont aussi montré leur soutien au mouvement contre l’augmentation des taxes sur le diesel en portant un gilet jaune. À Beaune, des gilets jaunes sont venus tracter devant le lycée Marey et ont apporté des brioches et des croissants aux lycéens mobilisés
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info