L’enjeu de la réappropriation foncière au niveau territorial
« La terre nourricière appartient à tous ceux qui la font vivre ».
C’est l’horizon que dessinent des milliers de paysans et acteurs de la société civile au travers d’expérimentations qui visent à soutenir une agriculture nourricière dans chaque territoire par la ré-appropriation collective du foncier agricole.
Mais ce chemin est semé d’embuche, l’accès au foncier agricole pour les candidats à l’installation reste difficile, et ceci d’autant plus pour des projets qui sortent des cadres conventionnels. Malgré les outils de régulation, nous constatons que les réflexes corporatistes ou localistes, l’opacité des transactions et la méfiance de la profession freinent un mouvement pourtant bien réel de reconquête paysanne de nos campagnes.
Aussi, l’accaparement des terres, la spéculation et l’artificialisation se poursuivent dans
des proportions inquiétantes. Alors qu’une loi foncière est annoncée au niveau national, alors que l’année 2020 sera une année d’élections municipales avec des collectivités locales qui disposent de compétences pour protéger le foncier agricole et soutenir l’installation paysanne, chaque intervenant à cette table ronde sera appelé à répondre à ces questions :
• Pourquoi et comment reprendre la main sur la gestion du foncier agricole et de son devenir à l’échelle territoriale ?
• Face aux bouleversements climatiques, quel sursaut dans la protection des terres agricoles et la défense d’une agriculture nourricière ?
Table ronde avec :
• Vincent Jannot, Directeur des partenariats à la Fédération Nationale Terre de Liens
• Yannick Sencébé, Maître de conférences en sociologie à Agrosup Dijon
• des interventions d’associations, de chercheurs, d’élus et de paysans
Samedi 16 novembre, à 20h30 à la salle des fêtes de Mâlain
Précédée d’un apéro et buffet paysan à prix libre
(à partir de 18h30)
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