Guimba, éléve du Lycée du Castel et originaire du mali, est arrivé en France en 2016 après un vrai parcours du combattant. Il est à son arrivée pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE), puis jeté à la rue le jour de ses 18 ans. Depuis il est soutenu et hébergé par ses enseignant·es du Castel où il a été diplômé. Aucun papier en vu d’obtenir un titre de séjour salarié ne manque au dossier de Guimba mais la préfecture s’obstine à vouloir l’expulser.
C’est dans ce cadre-là qu’il est assigné à résidence et convoqué chaque matin pour signer au commisariat. Tous les matins, plus d’une dizaine de personne en soutien l’accompagnent. Pour contourner cette solidarité, il a reçu ce mercredi 15 janvier une convocation à l’École de Police de Paris. Après une petite recherche il se trouve que c’est également l’adresse du Centre de Rétention Administrative, c’est à dire la prison où l’État incarcère les migrant·es avant de les expulser.
Face à ce nouveau coup de pression, il faut redoubler de solidarité !
Rendez-vous devant le commissariat place Suquet le matin du lundi au vendredi à 8h15 le samedi à 8h45
Partageons l’info, faisons connaitre l’histoire de Guimba, utilisons #Libertépour Guimba sur les réseaux sociaux, interpellons les élus locaux, soyons attentif aux prochains rdv.
- Pour signer et faire signer la pétition : Non à l’expulsion, un titre de séjour pour Guimba Coulibaly !
COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF SOUTIEN ASILE 21Guimba doit rester vivre et travailler en FranceGuimba reconnu mineur isolé a été pris en charge par l’ASE. Il a réussi une formation en boulangerie en apprentissage, puis a commencé un perfectionnement en chocolaterie. Arrivé majeur, les services consulaires maliens ont confirmé son identité et lui ont délivré un passeport. Il remplit toutes les conditions pour être régulariséCependant , la préfecture lui a délivré une obligation de quitter le territoire car elle conteste son acte de naissance pourtant validé par les autorités de son pays, comme elle le fait de plus en plus systématiquement pour tous les jeunes africains.Sa situation a suscité une grande émotion , notamment au Castel où il a étudié et où il est unanimement apprécié. .les enseignants et élèves avaient organisé entre autre une manifestation de soutien en juin dernier « Gimba ne mange pas le pain des français, il le fabrique ».Nous nous sommes cependant heurté à un mur du côté de la préfecture et, une fois de plus, à un refus de tout échange à son sujet.Il est convoqué au centre de rétention de Vincennes mardi prochain, ce qui est extrémement inquiétant .Aussi, c’est à tous ceux qui sont attachés au respect des droits humains élémentaires de la soutenirRassemblement ce jeudi16 janvier à 8h15 devant le commissariat de la place Suquet à Dijon où Guimba doit aller pointerLe collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants :ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AGIRabcd 21/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon /Association des Paralysés de France/ ATTAC 21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 /CCFD Terre Solidaire/Clubs UNESCO /CNT 21 /Collectif du collèges les Lentillères/ Collectif du lycée d’accueil inter-national du Castel/Confédération Paysanne/ CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN /Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 /SAF /SNES FSU/ SOS Refoulement / SOS racisme / Solidaires / Solidarité afghane /Sud santé sociaux/ UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire
Dans la région, des situations similaires ont provoqué l’indignation :
Et ailleurs :
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info