Épidémie
Dans la cacophonie qui entoure l’épidémie de Coronavirus on voit mal ce qu’on pourrait rajouter (allez quand même lire la tribune de Giorgio Agamben sur la gestion de cette « crise » et l’état d’exception). Mais avez vous entendu parler du Macronavirus ? De moins en moins contagieux mais toujours très dangereux, plusieurs foyers infectieux ont été mis en quarantaine dernièrement dans l’agglomération dijonnaise.
Ici au local de campagne municipale de François Rebsamen.
Là au local parlementaire de la députée LREM Fadila Katthabi (qui a aussi eu droit à un deuxième relooking).
Où là au local du candidat LREM officiel Sylvain Comparot.
LPPR
Depuis quelques semaines un frémissement - longtemps attendu depuis le 5 décembre - se fait sentir à l’université. La cause ? La LPPR ou Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche. Pour faire simple ce projet de loi asservi un peu plus la recherche aux intérêtes économiques privés. Pour en savoir plus vous pouvez consulter les motions signées par plusieurs laboratoires de recherche et UFR de Dijon (dont le laboratoire ArTeHiS qui a aussi posé la banderole ci-dessus), ou les revendications de l’AG du 5 mars. Cette dernière assemblée s’est tenue dans la Maison de l’Université, siège de la direction, occupée pendant tout l’après-midi et la soirée du 5.
Plantation clandestine
Samedi 7 mars au matin, un mystérieux groupe armé (de pelles) a revendiqué son premier coup d’éclat en plantant une cinquantaine d’arbres sur les pelouses jouxtant le lac Kir. Le groupe clandestin, manifestement inspiré par l’esthétique FLNC, a d’ores et déjà annoncé d’autres actions.
Preuve que seule l’action coup-de-poing clandestine paye, l’actuel maire de Dijon et candidat à sa réelection François Rebsamen a annoncé deux jours plus tard sur infos-dijon qu’il allait planter un arbre rue de la Liberté. Il faut dire aussi que le bougre est en campagne électorale, et que les sondages montrent que sa principale opposition vient des écolos...
Journée des droits des femmes
Tout un week-end de luttes féministes avait lieu les 7 et 8 mars, avec une manif nocturne en non-mixité, un rassemblement le dimanche après-midi, une projection.
L’occasion de rappeler les bases :
Collages féministes
On ne présente plus le groupe Collages féministes Dijon, qui va régulièrement coller des phrases dénonçant le sexisme sur les murs de la villes. Une info quand même : elles organisent leur premier évènement public le samedi 14 mars :
Videosurveillance
Il devient de plus en plus dificile d’échapper au regard des poteaux. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller sur le site Dijon sous surveillance, un site participatif qui relève l’emplacement des toutes les caméras de videosurveillance de Dijon et de ses environs.
La gazette des communes a récemment réalisé un classement des 50 plus grandes villes videosurveillées dans lequel Dijon apparait à la 25e position, avec 108 caméras, soit 68 pour 100 000 habitants, et une augmentation de 184% depuis 2013. Des chiffres a remettre en question, puisque dans la brochure électorale de Rebsamen, c’est 130 caméras qui sont annoncées.
Dans un article de promotion de la smartcity orwellienne, on passe carrément à « 269 caméras de vidéosurveillance » et « dix nouvelles seront implantées chaque année » (sur l’ensemble de la métropole).
On apprend par ailleurs dans l’article de la Gazette des communes que cet accroisement dramatique des dispositifs de surveillance est une généralité puisque « entre la fin de l’année 2013 et le début de l’année 2020, le nombre de caméras de vidéosurveillance dans les 50 villes les plus peuplées de France a été multiplié par 2,4 passant de près de 4 800 caméras à plus de 11 400 ».
En vrac
...à la fac :
...vers les ronds-points à l’occasion de la manifestation du 8 février :
En musique
Errance urbaine papier
On vous en parlait en décembre : Errance Urbaine a mis la main à la pâte pour soutenir le mouvement de grève contre la réforme des retraites en mettant en vente des brochures en soutien aux grévistes.
Des exemplaires sont toujours disponibles à La Fleur qui Pousse à l’Intérieur, au Black Market, à l’Eldorado ou au Chez Nous.
Pour rappel les brochures sont en vente à prix libre. Fabriquer ce petit livre nous a coûté environ 2.50€ pièce. On va devoir se rembourser, et tout le bénéfice sera reversé à une caisse de grève.
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