J’accuse
Moi, Merlin, futur élève de Première au Lycée Le Castel de Dijon, accuse les OQTF de crime contre l’humanité et de crime contre la liberté de chacun pour les raisons suivantes : les OQTF sont contraires aux articles premier des Droits Humains (Droits de l’Homme), et je cite :« Ils [les Hommes] sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » et à l‘article 13 « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État », mais aussi de déportation ainsi que dans certains cas - comme pour les pays tels que le Mali ou encore la Guinée - de persécution pour des raisons politiques avec des soi-disants « faux-papiers », mais que représente un seul simple bout de papier que l’on peut déchirer dans la rue à l’ère de l’informatique ? Il est pénible que ces pays soient des régimes totalitaires ou l’on ne peut pas avoir accès au Net, non ? Ou alors cela arrangerait-il notre gouvernement ?
Alors camarade de lutte !
Je remarque avec peine qu’on refuse de nous recevoir, même après les manifestations du 4 et du 13 Juin. Nous nous battons pour les droits de ces Hommes qui ne demandent qu’à vivre libres, qui ne demandent qu’à pouvoir vivre comme nous autres, « citoyens français » !
Nous sommes le pays de la Liberté et des Droits de l’Homme, non ? Alors pourquoi continuons-nous à envoyer des OQTFs ?! Pourquoi vouloir continuer à renvoyer ces immigrés, alors que leur seule vie est d’être enfants esclaves dans des mines pour pouvoir fabriquer nos téléphones portables ?!
Guimba était enfant esclave dans des mines au Mali, à travailler sous la peur de se prendre une balle à chaque instant si il refusait toute coopération. Enfin me direz vous, « Il pouvait rester dans son pays, ou alors obtenir des papiers pour venir », mais un enfant esclave n’a pas le choix.
Fuir son pays n’est qu’une question de survie, mais aussi de courage et de volonté. Tout abandonner pour enfin avoir de quoi vivre, et que toute personne puisse vivre correctement n’est-il pas la volonté d’une Démocratie ?
Monsieur le Préfet aurait-il fait la même chose pour une personne sans domicile ?
Monsieur le Préfet se soucie t-il au moins de la vie d’autrui quand il marche dans la rue ?
À toutes ces questions, je répondrais que non. Non ! Autrement, il nous aurait permis d’aider ces gens ne cherchant qu’un refuge et que certains, comme les Tanneries ou le quartier des Lentillères, font le travail que devrait faire notre « belle » République. République, qui n’est finalement aujourd’hui plus qu’un ramassis de déchets refusant de voir les Droits Humains. Un tas de personne croulant sous notre oseille, et ne voyant pas plus loin que leur petit confort. Cela est une triste généralité, et j’ai espoir que certains ne sont pas pareils, mais nous ne voyons hélas plus que cela ces derniers temps.
Mais la lutte n’est pas finie, et ne sera pas perdue. La lutte est éternelle ! Mais pour qu’elle dure, il faut se rassembler, et lutter ! Les OQTFs ne sont que le reflet de la xénophobie du gouvernement, alors que immigrés, nos frères humains, ne représente qu’un demi habitant sur 100 !
Dites NON aux papiers qui régissent nos vies !
Dites NON aux papiers qui entravent nos libertés !
Dites NON aux papiers qui tuent des vies !
Dites NON à la xénophobie alors que les générations avant nous étaient aussi des personnes fuyant la guerre, la misère, et les régimes totalitaires que nous avions en place au 20e siècle, comme celui de Pétain !
Car personne n’est illégal.
Merlin Bondier, élève au Lycée Le Castel, et ami de la Liberté
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