34e jour dans les arbres
Comment la Crem’Arbre met l’Etat en échec
Comment la Crem’Arbre met l’Etat en échec
Alors que la FNSEA et ses revendications pro-business accaparent la parole publique, d’autres voix font entendre des revendications sociales, écologiques et anticapitalistes : appels des Soulèvements de la Terre, de la Confédération Paysanne et de Solidaires à soutenir le mouvement.
Réaction au déferlement du photovoltaïque sur la Bourgogne-Franche-Comté, ce qui suit a été écrit pour la revue L’Âge de Faire qui l’a publié dans son numéro 182. C’était une réaction à un premier article sur le même sujet publié dans le numéro 180.
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Le 5 et le 20 juin derniers, 31 personnes étaient interpellé·es par les services de « l’anti-terrorisme » dans le cadre d’une enquête contre le désarmement d’une usine Lafarge près de Marseille. Le 19 septembre, la cour de cassation statuait sur un volet de la procédure visant le cimentier pour financement du terrorisme, complicité de crime contre l’humanité et mise en danger de la vie d’autrui. Décryptages, analyses, interview.
Les révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux. On aimerait railler cette rhétorique ridicule si seulement elle n’avait pas pour origine une manœuvre politique de diversion et pour conséquence l’extension toujours plus dangereuse de la censure et du contrôle de l’information.
L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice pour les années 2023-2027. Parmi de multiples dispositions, ce texte prévoit l’introduction dans le droit français la possibilité pour la police d’activer des appareils et objets électroniques à distance, que ce soit les fonctionnalités de géolocalisation, des micros ou des caméras.
« Nous en parlions déjà il y a deux ans : au-delà de la surveillance de nos rues, la surveillance biométrique se déploie aussi dans nos supermarchés pour tenter de détecter les vols en rayons des magasins. À la tête de ce business, la start-up française Veesion dont tout le monde, même le gouvernement, s’accorde sur l’illégalité du logiciel mais qui continue à récolter des fonds et des clients en profitant de la détresse sociale »
En tant que collectif engagé depuis une décennie contre les violences d’Etat, Désarmons-les ! tenait à publier une réaction en soutien aux révoltes qui ont suivi le meurtre de Nahel.
Mercredi 28 juin, à Nanterre, des policiers ont commis un nouveau crime en abattant à bout portant un automobiliste. Vendredi soir, des rassemblements contre le racisme, les crimes et les violences policière aura lieux partout en France, et notamment à 20h place Darcy à Dijon.
Mardi matin, un policier a assassiné froidement à bout portant Nahel, un jeune livreur de 17 ans à Nanterre juste après avoir crié « Je vais te tirer une balle dans la tête ». Face à cet Etat policier en roue libre qui emmène notre pays vers un régime autoritaire, la généralisation des soulèvements est plus que jamais vitale. Et la dissolution de la police est une mesure de bon sens.
Dans une interview pour Dijoncter Papier #5 Morgan et Emma reviennent sur la découverte de caméras devant les Tanneries et les Lentillères et sur les processus de réaction qui ont été collectivement mis en place.
Ce texte fait suite à un autre texte qui circule suite à la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline, et qui commet plusieurs erreurs d’appréciation par rapport aux collectifs et personnes qui ont été impliquées dans l’organisation et la « gestion » de cette journée. Encore une fois, le spectre de la ZAD vient y simplifier l’analyse, en se fondant sur des conflits et violences anciennes ou plus récentes qui, si elles ont été bien réelles, ne peuvent indéfiniment être mobilisées ou instrumentalisées pour essentialiser et dégommer des mouvements plus actuels qui tentent de les dépasser, et qui sont moins binaires qu’on ne voudrait.
Tandis que l’étau de la répression se resserre sur les Soulèvements de la Terre, la priorité est à la solidarité, à la riposte juridique, et au soin des blessé·es. La question de savoir comment ne pas reproduire une telle hécatombe paraît néanmoins urgente. Ce qui suit est une série de propositions publiées dans la revue Terrestres afin de continuer à se renforcer mutuellement et faire de la place à tou·tes en contexte d’actions de masse.
Pour répondre aux conneries qu’on entend souvent dans les manifs : « c’est nous qu’allons payer pour ça ! » ; « c’est nul de s’en prendre au mobilier urbain, c’est pas un symbole capitaliste » etc.
Dans la continuité des « lois antiterroristes » et des dernières lois sécuritaires (lois dites « anti-casseurs », « Sécurité Globale » ou encore « Séparatisme ») et plus largement de la politique du contrôle permanent, la politique de l’État continue sur sa lancée avec la Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur (LOPMI).
Réponse des soulèvements de la Terre à la trumpisation accélérée du ministre de l’intérieur dans le JDD
L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté le 23 mars par l’Assemblée, actant l’entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français. À l’ombre du tumulte de la réforme des retraites, et grâce à une procédure extrêmement rapide, le gouvernement a réussi à faire accepter une des technologies les plus dangereuses jamais déployées.
Décryptage d’une propagande contre-insurrectionnelle depuis le buzz médiatique de l’attaque des méga-bassines [Enquête Critique]
Depuis les Soulèvements de la Terre, les luttes écologistes s’associent aux luttes sociales contre la réforme des retraites.