Les 29, 30 juin et 1er juillet doit se tenir, près d’Avallon (89), le camp d’été du Bastion Social.
Comme son nom ne l’indique pas, Bastion Social est une organisation d’extrême droite radicale.
Bastion Social, GUD, Génération Identitaire, Action Française… la montée en puissance de ces groupes fascistes et la façon dont ils agissent deviennent de plus en plus inquiétantes.
Ils procèdent toujours de la même manière : ils profitent d’un ras le bol légitime contre les institutions pour se présenter comme une solution honorable. Pour eux, toujours les mêmes boucs émissaires : l’étranger, la différence.
Il est toujours plus facile pour ces néofascistes de s’attaquer au migrant(e) qui quitte son pays et passe les frontières au péril de sa vie que de s’en prendre aux puissants.
Dresser des pauvres contre des pauvres n’est pas une solution acceptable.
Ces réactionnaires pensent pouvoir se faire passer pour des défenseurs des acquis sociaux, mais jamais le fascisme partout où il réussit à arriver n’a été synonyme d’avancées sociales.
Malgré leurs discours volontairement confus invoquant la « justice sociale », leurs quelques ridicules actions d’ouverture de « centres sociaux » réservés aux Blanc·hes ou leurs cantines (au porc), ils ne nous feront pas oublier leur vraie nature et leurs actions violentes : ratonnades, attaques de lieux LGTB-friendly, têtes de sangliers à l’entrée de mosquées, couteaux dans le dos...
Ils sont racistes, fascistes, antisémites, homophobes et ils ne pourront jamais être une réponse aux injustices que nous subissons.
Pour leur université d’été qu’ils comptent tenir vers Avallon, Bastion Social a nommé sa promo « François Duprat », du nom d’un fasciste revendiqué, antisémite assumé membre fondateur du FN.
Pour nous c’est un affront à ce que représente le Morvan : le Morvan a été une terre du maquis avec plus d’une trentaine de groupe organisés pour combattre le nazisme et ses idées qu’aujourd’hui ils veulent nous ramener.
Il est hors de question de tolérer cet affront, il est hors de question de tolérer ces fachos, ici ou ailleurs.
Nous ferons donc tout pour empêcher la tenue de leur camp et appelons
près de la mairie, à un pique-nique tiré du sac et manifestation festive qui prouvera que le Morvan est avant tout une terre d’accueil.
Que chacun·e passe un appel à la préfecture, à la sous-préfecture ou à l’endroit qui va loger ces fachos, pour dire notre colère face à ce rassemblement (et exiger son interdiction ?) !
Sous-Préfecture : 03 86 34 92 00
Préfecture : 03 86 72 79 89
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