Infos locales

[Besançon] Le parquet annonce l’impunité des néonazis

Le 17 juillet dernier, le journaliste de radio BIP/média 25 Toufik-de-Planoise était victime d’une agression perpétrée en marge d’une mobilisation contre le pass sanitaire. L’auteur, un néonazi notoire, a été clairement identifié, et filmé dans ses basses œuvres. Alors que la profession a fait part de sa solidarité, une plainte a été déposée. Mais le 17 septembre dernier, le Procureur Étienne Manteau s’est répandu dans la presse que l’enquête patinait à cause de difficultés à « identifier les auteurs. » Une annonce invraisemblable, et qui frise plutôt avec une politique d’impunité.

[Belfort] Grossière infiltration fasciste chez les manifestant·es anti-pass

Un élu d’opposition de Ronchamp (70), Christophe Devillers a pavané avec son écharpe tricolore et prit la parole à Belfort lors de la manifestation anti-pass du samedi 28 août. En plus du masque républicain, ce politicien néonazi ajoute sur son visage un masque de « simple citoyen », ce qui est un passe chez les anti-pass du nord Franche-Comté.

[Montbéliard] Manif anti pass #4, entre réussite, autoritarisme et confusions

Environ 1500 personnes se sont rassemblées à la Roselière et ont effectué un très grand tour dans le centre-ville de Montbéliard en passant par le rond-point d’Helvétie, à proximité de l’usine Stellantis. Malgré une pluie constante qui en a refroidit plus d’un-e, les organisateur-rices de la manif peuvent se féliciter d’avoir rassemblé un public large et très hétéroclite, donnant au final un défilé festif, bruyant et déterminé.

[Besançon] Les manifestants contre le pass sanitaire se désolidarisent d’un groupuscule néonazi

Ce samedi 14 août à Besançon, la manifestation contre le « pass sanitaire » a réuni entre 2 000 et 3 000 opposants. Mais le désormais traditionnel défilé du week-end a été éclipsé par la présence d’un groupuscule néonazi, qui n’a pas hésité à exposer plusieurs pancartes antisémites explicites ainsi qu’à commettre des violences sur un autre participant. Très tôt, pourtant, les protagonistes ont été prévenus : leurs idées et leurs actes ne seraient pas tolérés. À peine élancé, c’est finalement l’ensemble du cortège qui s’est désolidarisé en scandant « dégagez les nazillons. » Restés tant bien que mal dans leur coin, huées, sifflets, et insultes, les auront accompagnés jusqu’à leur départ.

Pass sanitaire #3 : toujours plus de monde dans la rue !

Plus de monde et plus de soleil, la manifestation du 31 juillet a réussi à accéder au centre-ville malgré les interdictions. Si les présences sont encore complexes dans le cortège, les mots d’ordre continuent de se clarifier.

À la Fraternité Saint-Pierre de Dijon, des soutiens pas (toujours) très catholiques

Par un communiqué paru le 17 mai dernier, Monseigneur Roland Minnerath a déclaré ne pas reconduire le ministère de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP). Au sein du Diocèse de Dijon, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Officiellement, les parties communiquent sur un litige d’ordre purement organisationnel et pratique. Mais d’autres sources affirment que les connivences entre traditionalistes et extrême-droite radicale auraient également pesé. Il s’avère en effet que nationalistes, royalistes, et autres néonazis, apparaissent très présents de ce côté là du Tout-Puissant.

Le verre à moitié plein !

Retour rapide et subjectif du groupe anarchiste dijonnais La Mistoufle à propos de la manifestation antiraciste du 12 juin dernier.

RN, « parti du peuple », vraiment ?

A l’approche des élections, le RN (qui restera à jamais pour nous le FHaine ) tente de se donner une image respectable voir anti-système. Nous dénonçons cette mascarade, et nous rappelons aux électeurs ou électrices qui seraient tenté.es de voter pour ces néo-fascistes qu’ils ne seront jamais du côté des classes les plus populaires !

Militant d’extrême-droite jugé à Dijon : « Vous l’avez laissé pour mort »

Jeudi 20 mai au TGI de Dijon, deux prévenus comparaissaient pour des violences qualifiées d’inouïes. Après trois renvois dont l’un pour une « perte du dossier », les parties civiles ont enfin pu exprimer leur désarroi et obtenir réparation. Eddy M. et Julie D. ont été reconnus coupables, lourdement condamnés malgré l’absence d’antécédents. Une audience qui fait écho aux convictions extrémistes du principal accusé, bien qu’elles n’aient pas émergé durant les poursuites. Car cette caractéristique pourrait être une clé, et nourrir d’autres affaires à ce jour sans suites.

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